Im Keller. L’émergence de l’ontologie classique et de ses présupposés minimalistes

DOI : 10.54563/mosaique.1359

Résumés

À l’instar d’un grand nombre de notions philosophiques, celle d’« ontologie » possède une histoire riche d’enseignements. Elle émerge en terre protestante au début du XVIIe siècle en vue de définir et d’élaborer un type de science affranchi de la « métaphysique » catholique afin de pouvoir traiter de l’être dans toute sa généralité. Ce faisant, elle détermine l’être comme intelligible, le réduisant ainsi à une simple figure du pensable, caractérisation que Wolff finira par justifier à l’aide du principe de raison suffisante. Les penseurs allemands s’étant depuis Kant et pour la plupart distingués par leur opposition d’avec cette ontologie, il convient d’esquisser les grands traits du sous-sol de cette pensée devenue pour nous classique.

Like many philosophical concepts, that of "Ontology" has a rich history of teaching. It emerges in the early 17th century Protestant land to identify and to develop a kind of science cleared from the Catholic "metaphysics" in order to treat of it in all its generality. In doing so, it determines the Being as intelligible, reducing it to a simple figure of thinkable, characterization that Wolff will finally justify with the principle of sufficient reason. Since a lot of German thinkers since Kant were distinguished by their opposition with this Ontology, it should be outlined the main features of the basement of this thought became for us classic.

Index

Mots-clés

Ontologie, minimalisme, métaphysique, Schulmetaphysik, Timpler, Wolff

Keywords

Ontology, minimalism, Metaphysics, Schulmetaphysik, Timpler, Wolff

Texte

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Citer cet article

Référence électronique

Fabrice De Salies, « Im Keller. L’émergence de l’ontologie classique et de ses présupposés minimalistes », Mosaïque [En ligne], 8 | 2013, mis en ligne le 01 juin 2013, consulté le 08 novembre 2025. URL : https://www.peren-revues.fr/mosaique/1359

Auteur

Fabrice De Salies

Fabrice de Salies a obtenu une maîtrise en philosophie à l’Université de Paris Sorbonne en 2002, avec un mémoire sur le thème du corps chez Michel Foucault. Il prépare actuellement une thèse de doctorat sous la direction de M. Alexander Schnell (Paris-IV) en cotutelle avec la Freie Universität Berlin. Il mène ses recherches dans le cadre du Centre d’études de la philosophie classique allemande et de sa postérité. Sa recherche doctorale s’intitule : « Être(s) et subjectivité. Enquête préparatoire en vue d’une tentative de saisie de la dispersion essentielle de soi comme indice d’une appréciation pluraliste des sens de l’être ».

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