Historique
Les Annales de la Société Géologique du Nord paraissent depuis 1875. Jules Gosselet avait estimé que les travaux des premiers adhérents (depuis 1870) devenaient suffisamment abondants, diversifiés et de bonne tenue pour lancer une revue spécifique, s’émancipant notamment de la Société des Sciences, des Arts et de l’Agriculture de Lille et de la Société Géologique de France. Le premier tome rend compte de séances tenues depuis 1870. Une maturité rapidement acquise a justifié la mise en place d’échanges avec d’autres institutions partout dans le monde. La richesse du fonds documentaire actuel de la SGN tire de là sa source. La montée en puissance conduit en 1909 à publier un tome de 512 pages (sous la présidence d’Albert Demangeon), niveau jamais égalé depuis.
Durant les deux périodes d’occupation (1914-1918 et 1939-1944), la SGN n’a pas eu l’autorisation de publier. La période 1920-1935 est fortement influencée par la progression d’exploitation houillère. De 1945 à 1975, le CNRS soutient financièrement les ASGN. Son retrait entraîne mécaniquement un moindre intérêt pour les auteurs, hors de la stratigraphie houillère et de la paléontologie, notamment végétale.
Une période dite « dinaro-hellénique » (1963-1984) accompagne la production de thèses d’État dans les chaînes péri-méditerranéennes. La raréfaction des auteurs, l’arrêt de l’extraction houillère entraînent la perte des lecteurs et des adhérents. Jusqu’en 2006, où une équipe décide de reconstruire, et peu à peu, s’appuyant notamment sur les progrès de recherches en hydrogéologie, se recentre sur une redécouverte de la géologie régionale et ses applications dans l’aménagement du territoire. Les chantiers du métro de Lille, du tunnel Transmanche, de la traversée du Boulonnais par la A16 et bientôt le canal Seine-Nord-Europe sont des opportunités qui facilitent et stimulent ce regain d’intérêt.
Ligne éditoriale
Les Annales de la Société Géologique du Nord sont une revue consacrée à tous les aspects de la recherche en Sciences de la Terre (géosciences), à savoir les sciences qui traitent de la composition, de la structure, de l’histoire et de l’évolution de la Terre (s’appliquant à la fois aux environnements terrestres et marins) et des planètes, ce qui englobe l’enseignement et la recherche, ainsi que leurs applications dans tous les domaines impliquant le sol et le sous-sol. Elle publie des observations nouvelles, ou actualisée grâce à de nouvelles techniques. Elle s’intéresse principalement au nord de la France (centré sur la région des Hauts-de-France) et aux régions limitrophes telles que la Belgique, la Manche, l’Ardenne, … Elles ne négligent pas les publications concernant d’autres régions du monde mais dont le thème trouve écho sur le territoire de la SGN. Les Annales développent des publications thématiques, en partenariat avec d’autres acteurs de la société civile.
Les Annales sont fondées sur le principe d’évaluation par les pairs (« peer reviewed »). Les articles de recherche sont revus par des scientifiques ; les articles qui synthétisent un sujet sont revus par des parties prenantes, extérieures à la SGN.
La Société s’interdit, de façon générale et dans ses publications en particulier, toute discussion ou dissertation politique, économique, philosophique ou religieuse.
La revue, publiée annuellement, existe au format papier (ISSN 0767-7367). Elle accepte des articles en langue française et en anglais.
Les archives de la revue au format électronique (e-ISSN 2540-3621) se retrouvent sur Lillonum (ici) et Gallica (ici). Depuis 2023, la revue électronique est publiée sur PEREN, en accès libre. Les publications remontent à 2010.
Mots clés : géologie ; géomorphologie ; hydrogéologie ; archéogéologie ; paléontologie ; sédimentologie ; tectonique ; minéralogie ; travaux publics ; sites et sols pollués ;
Publics cibles : Toute personne intéressée par les sciences du sol et du sous-sol ; amateurs et professionnels ; enseignants et animateurs Nature de tout organisme (EPCI, associations, …) ;
Tirés-à-part des dossiers thématiques : Les auteurs reçoivent un exemplaire ; les particuliers et organismes qui le demandent reçoivent un tiré-à-part vendu à prix coûtant.