La place des Atlas dans la rétro-conversion du FEW

DOI : 10.54563/bdba.465

p. 147-168

Résumés

Dans cet article nous analysons les interfaces possibles entre le FEW rétro-converti et les Nouveaux Atlas Linguistiques de la France numérisés, à travers l’analyse des mots à base germanique contenus dans le THESOC (qui représente actuellement la référence la plus vaste pour les NALF), dans l’ALLy et l’ALMC. Nous essayons de comprendre quels sont les enjeux de l’étymologisation des données des NALF numérisés, comment ces données peuvent être liées à la structure du FEW rétro-converti et comment les résultats pourraient être affichés sur l’interface web du dictionnaire. L’article se conclut sur l’indication des minima etimologica qui pourraient aider à coordonner les différents projets de numérisation.

In this article, various possibilities for an interface between the retroconverted version of the FEW and the digitised Nouvel Atlas Linguistique de la France will be examined on the basis of words of Germanic origin contained in the ALLy and the ALMC and accessible via THESOC (which currently represents the most extensive digital reference for the NALF). Our aim is to investigate the process of etymologising the digitised NALF data, as well as ways in which the data can be linked to the structure of the retroconversion of the FEW and displayed on the web interface of the dictionary. The article concludes with an assessment of the minimum etymological work necessary in order to link the two projects.

Plan

Texte

Nous remercions Yan Greub de ses observations sur une première version de cet article.

Cette communication porte sur les interfaces, possibles et souhaitables, entre le Französisches Etymologisches Wörterbuch, le « dizionario-tetto1 » de la lexicographie gallo-romane, et la numérisation des Nouveaux Atlas Linguistiques de la France. Elle repose sur deux points d’appui, l’un épistémologique, l’autre méthodologique. Comme on le sait par les témoignages de Wartburg, sa darstellung des galloromanischen sprachschatzes qu’est le FEW n’aurait jamais existé sans l’Atlas linguistique de la France de Jules Gilliéron. Le FEW a bien entendu intégré également les données disponibles en son temps de l’ALLo, de l’ALG, de l’ALLy2 et la refonte en cours de la lettre B- intègre pleinement les Nouveaux atlas. Du point de vue épistémologique, la fusion entre le FEW et les données des atlas est donc intégrale. D’un point de vue méthodologique, nous nous plaçons dans l’optique de la rétro-conversion numérique du FEW : celle-ci n’est pas encore achevée, mais elle est en bonne voie, soutenue notamment par l’engagement de Pascale Renders3.

En reprenant les observations d’Esther Baiwir et de Pascale Renders, il nous a semblé nécessaire de se focaliser sur la question qui « concerne les unités à mettre en relation dans chacune des ressources : s’agit-il du lexème, de l’article, de la notice, de la carte ? En fonction de la granularité des unités ainsi identifiées, diverses modélisations informatiques sont possibles4. » Nous nous sommes donc demandé quels pourraient être les problèmes et les empêchements pratiques d’une mise en réseau des atlas numérisés avec le FEW rétro-converti, quelle est l’utilité pour le FEW numérisé d’intégrer de nouvelles données et quel pourrait être l’apport de cette intégration.

Le point de départ de notre travail est, notamment, le volume 16 du FEW, qui contient les étymons germaniques des lettres G-R. En même temps, nous avons intégré à notre réflexion le Thesaurus occitan (THESOC), « base de données multimédia qui vise à rassembler toutes les données dialectales recueillies sous forme orale en domaine occitan5 » et qui fournit à présent la référence la plus vaste pour les Nouveaux atlas. Dans cette constellation de travaux en cours de rénovation, restructuration ou encore de conception6, nous ne pourrons que tracer des pistes de réflexion, parfois encore théoriques. Du côté des atlas, nous nous sommes appuyé pour cette réflexion sur le vol. 5 de l’ALLy de Pierre Gardette et, très brièvement, sur les matériaux inédits qui complètent l’ALMC de Pierre Nauton7.

Première partie

Les liens simples : URL

Le FEW compte actuellement 25 volumes. En dehors des 3 volumes (21-23) qui contiennent les matériaux d’origine inconnue ou incertaine, classés selon le système onomasiologique (le Begriffssystem), les matériaux sont classés selon leur entrée étymologique. C’est une des grandes différences avec les Atlas, qui sont organisés par concepts. L’autre différence consiste en la présentation des matériaux en diachronie dans le FEW et en synchronie dans les Atlas8.

Pascale Renders a écrit 37 algorithmes qui rendent possible la transformation des articles du FEW à partir d’un format XML avec balisage de base (.ffml, FEW Font-style Markup Language) en format XML enrichi (.fsml, FEW Semantic Markup Language)9. Si le FEW contient une erreur d’écriture, une incohérence dans la structure ou une ambiguïté, l’outil de rétro-conversion s’arrête et demande une correction. Les 37 algorithmes ajoutent 24 balisages sémantiques qui contiennent des informations concernant la macro-structure de l’article (<doc>, <com>, <notes>) et l’identification des caractères des unités lexicales (<etymon>, <geoling>, <biblio>). Ce balisage enrichi est le centre de notre réflexion. Voici un exemple d’« unité minimale de traitement10 » balisée (FEW 16, 355a s.v. *kramp)11 :

<unit>AllierSE. krãpunä „taller (du blé)“ ALLy 54</unit>
<geoling>AllierSE</geoling>
<form>krãpunä</form>
<i>krãpunä</i>
<lb/>
<def>„taller (du blé)“</def>
<precisions>ALLy 54</precisions>
<biblio>ALLy 54</biblio>

L’article rétro-converti en format .fsml est ensuite transformé en HTML ; la donnée est récupérée en utilisant le moteur Allegro. Celui-ci permet l’interrogation des données à travers le langage Corpus Query Language (CQL), en utilisant une interface REST et par la suite mis à disposition des utilisateurs sur une interface web : https://few-webapp.atilf.fr/. Cette interface permet déjà, entre autres, de mettre en exergue des informations comme les étymons, les formes, les étiquettes géolinguistiques ou bibliographiques, les deux dernières avec des renvois au Beiheft 2010, ce qui rend la consultation bien plus rapide et aisée. La recherche, pour l’instant, peut être effectuée sur des étymons, des formes ou en croisant des paramètres comme le volume du FEW, la géolocalisation ou la bibliographie. Il est clair que le souhait majeur est de pouvoir implémenter les fonctionnalités de recherche en vue de recherches croisées de plus en plus complexes. Cette interface ne permet pas, pour l’instant, de signaler des mises à jour ou d’intégrer des liens externes qui soient immédiatement visibles par les utilisateurs12.

La limite de la configuration actuelle est que les hyperliens via des URL au FEW rétro-converti ne peuvent être liés qu’à l’interface graphique et pas aux articles individuels. Il faudrait donc envisager la possibilité d’un accès direct en utilisant une URI transparente et discriminante qui indique le volume, la page et le numéro de l’article dans la colonne selon la balise <"ici"> ("in-column index"13). Nous suivrons la proposition de Renders, Baiwir, et Dethier : « our suggestion would be to implement a simple REST API based on HTTP request and using JSON-encoded data14 ». Le format HTTPS de l’URL porte comme informations le numéro du volume, le numéro de l’article et l’étymon concerné. Prenons l’exemple du lexème iḻãrạdo dans l’ALLy 434 "(la branche) est éclatée", qui est à rattacher à la base souabe landel (FEW 16, 443a) :

https://few-webapp.atilf.fr/consulter/volume/match;volume=16;id=001044;match=landel

La version scannée peut être rejointe grâce à cette URL :

https://apps.atilf.fr/lecteurFEW/lire/volume/160/page/443

Avec une URL qui renvoie à l’article rétro-converti, on ne peut pas signaler la page mais uniquement le numéro de l’article (dans ce cas-là le 1044), alors que la limite de la deuxième URL est que dans une page on peut trouver plusieurs articles, comme dans la page suivante 444, qui contient 9 articles (https://apps.atilf.fr/lecteurFEW/lire/volume/160/page/444). Pour éviter toute ambiguïté, la recommandation est très simple mais efficace, puisqu’à l’identifiant URI « FEW 16, 443a » il suffira d’ajouter la vedette « FEW 16, 443a, landel ».

Apport du THESOC aux articles du FEW

Venons-en à un exemple concret. Comme nous ne connaissons pas encore la forme définitive des fiches lexicales du THESOC, nous cantonnerons nos observations au spécimen de « Fiche réponse par localité : la bergeronnette à Pézenas », dont le lemme est pastorèla15. L’information étymologique est déjà excellente, car elle renvoie non seulement à REW 6279 – désormais malgré tout dépassé – mais aussi au FEW en indiquant en outre une « formule étymologique » (qui correspond à ce que Martin Glessgen appelle la « structure lexématique »16) et qui permet de placer le lexème à l’intérieur d’un article du FEW ; en l’occurrence, le renvoi est à FEW 7, 759a s.v. pastor17. Dans l’optique d’un renvoi au FEW scanné actuellement disponible, l’hyperlien pourrait être fait par le biais d’une URL de ce type :

https://apps.atilf.fr/lecteurFEW/lire/volume/070/page/759.

La structure lexématique pastor + ella permet un lien immédiat vers le bon emplacement dans l’article du FEW qui suit une structure morphologique assez claire : FEW 7, 759a pastor § I.1.b.Ablt. classe les dérivés en -ellu, -ella. Si l’on considère l’ensemble du paragraphe, on s’aperçoit que toute la famille des composés en -ella se caractérise comme une famille occitane occidentale, avec des représentants éparpillés dans le Valais et la Haute-Savoie. Le FEW, surtout basé sur l’ALF 1460 et sur l’ALLo 460, permet de décrire une répartition aréale de ce type : « Trèves p å s t u r é l o "bergeronnette", Hér. p a s t u r é l o, Ariège id., Lavel. (Lavelanet, Ariège, Foix), HGar., TarnG. id., Lot p o h t o r é l o (p 720), Tarn, Camarès pastourèlo, aveyr., St-GermT., Can. Massegros p o s t u r é l o, Cantal p o h t u r é l o (p 715). »

Figure 1.

Figure 1.

Avoir un lien direct vers les données du THESOC, naturellement, permet de cerner la diffusion du type dans l’espace et à une époque quelque peu plus récente, insérant ainsi l’enquête dialectologique synchronique dans l’axe de la diachronie. En transposant les données du THESOC sur la même carte de l’ALF, celle-ci nous montre une aire de diffusion du type <pastorèla> qui se superpose presque parfaitement à celle qui est déjà disponible18. De même, si l’on considère aussi le lemme suffixé pastoreleta, la répartition aréale est reconfirmée (en effet, les deux types cohabitent dans la même aire). Néanmoins, si l’on élargit l'enquête à l'ensemble de la famille étymologique de pastor pour le sens ‘bergeronnette’, les NALF fournissent trois attestations du type pastressa entre Vaucluse, Bouches-du-Rhone et Alpes-de-Haute-Provence, glissant du sens ‘bergère’ (attesté dans FEW) à ‘bergeronnette’19. On signalera, enfin, le lexème pastrẹsuna attesté à Murat, dans le Cantal20.

Figure 2.

Figure 2.

Avoir à disposition un programme de cartographie automatique des données d’un article du FEW, ou mieux encore des données intégrées des NALF, permettrait une visualisation immédiate des distributions aréales et des éventuelles (voire probables) évolutions en diachronie, décelables grâce à la comparaison des deux ouvrages21.

Seconde partie

Étymologiser les Atlas

Des questions complémentaires surgissent : suffit-il de faire des renvois à la page/colonne du FEW, ou pouvons-nous exploiter des liens plus précis ? Comment devrait se comporter le FEW ? Quels sont les conseils pour les Atlas numérisés afin de se placer dans le cadre du FEW rétro-converti ?

Nous nous appuierons surtout sur le vol. 5 de l’ALLy, dans lequel Pierre Gardette reprend chaque carte de l’Atlas linguistique et ethnographique du lyonnais et interprète les témoignages en indiquant un classement étymologique sous la forme d’un petit commentaire. Nous avons compté 117 étymons germaniques appartenant au vol. 16 du FEW (G-R)22. Les 5 fascicules du vol. 16 ont paru entre 1955 et 195923, les 3 volumes de l’ALLy ont paru en 1950, en 1952 et 1955 (alors que le vol. 4, Exposé méthodologique et tables, a paru en 1967 et le vol. 5, Commentaires et index, en 1976). Wartburg aurait vraisemblablement pu exploiter le travail de Gardette, même si le vol. 3 de l’ALLy est paru en concomitance avec le fascicule 16/1 du FEW. En tout cas, cette chronologie nous donne une base assez sûre pour remarquer que dans le vol. 16 du FEW, l’ALLy est cité exactement dans 12 articles, partiellement dans 32 et non cité dans 73. Le rapport de citation est d’environ 2 : 3, ce qui laisse une lacune sensible dans la dimension « thesaurus » du FEW. Bien entendu, dans un article comme FEW 16, 668a Reginhart, qui donne renard en français et qui est emprunté dans les régions occitane et francoprovençale, il ne vaut pas la peine de signaler le renvoi à l’ALLy, qui n’apporterait aucune information supplémentaire24.

En revanche, la carte 60 de l’ALLy (à l’envers) indique le syntagme o nor dans le Nord du Rhône, avec un sens qui est absent de FEW 16, 601b norþ (ags.)25. De même, pour le souabe landel, la carte 434 ((la branche) est éclatée) de l’ALLy mentionne le signifiant iḻãrạdo (p 36 = Vollore-Montagne, Puy-de-Dôme), qui est à rattacher à FEW 16, 443a : « Alp. eilandrá v.a. "déchirer" M, AlpesM. ẹ l ã n d r á ALF 1531 p 888 » ; cette nouvelle attestation permet d’élargir l’aire d’attestation du mot vers la Basse Auvergne. Ce ne sont que deux exemples de formations un peu insolites et qui demandent à être expliquées, mais qui ajoutent des informations précieuses au FEW et à l’histoire de la diffusion des unités lexicales dans l’espace.

Nous avons choisi de traiter certaines formes de l’ALLy qui y ont déjà été étymologisées et qui ont ainsi été intégrées dans le THESOC, afin d’exploiter l’interaction entre ces deux projets et le FEW. Il s’agit notamment des bases : garƀa (FEW 16, 13b, abfrq.), *grût (FEW 16, 96a, abfrq.), kolzaad (FEW 16, 343b, néerl.), *kramp (FEW 16, 353b, abfrq.), *krappa (FEW 16,357a, germ.), *mornôn (FEW 16,565a, abfrq.).

Les liens à la structure XML

Nous avons donc cherché à vérifier l’apport au FEW de ces notices étymologisées insérées dans le THESOC et avons voulu savoir comment ces ressources pourraient être liées ensemble, plus d’un point de vue théorique que proprement pratique. Pour l’instant, nous avons retenu trois cas de figure représentatifs26.

Renvoi du FEW à l’ALLy27

54, 8 taller [THESOC cramponner (fr.), renvois à ALLy28] (Ø ALMC 977 ; Ø ALG 1107)

ALLy 5, 37 : « 8. krãpunà dans l’Allier, à 13, 14, 22, 23 semble dérivé du fr. crampon : le blé qui talle forme de nouvelles racines qui le fixent à la terre comme par des crampons. FEW 16, 355a (*kramp). »

Emplacement dans le FEW 16, 355a, s.v. *kramp : « nfr. se cramponner à "s’accrocher fortement (p. ex. à une personne, à un espoir, se dit aussi de la tige d’une plante)" (seit Rich 1759), AllierSE. k r ã p u n ä "taller (du blé)" ALLy 54. »

URI : « FEW 16, 355a *kramp »

.fsml 16,000901 – lignes : 2261-2268

<unit>AllierSE. krãpunä „taller (du blé)“ ALLy 54</unit>
<geoling>AllierSE</geoling>
<form>krãpunä</form>
<i>krãpunä</i>
<lb/>
<def>„taller (du blé)“</def>
<precisions>ALLy 54</precisions>
<biblio>ALLy 54</biblio>

Lignes : 2178-2181

Tags inserted into <p> paragraph, column 355a
<group>Ablt. — Aflandr. apik. cramponchel…
<title>Ablt. —</title>

Commentaire : le vb. connait un sémantisme restreint à l’aire délimitée par ALLy. Le FEW et le THESOC reprennent les données de l’ALLy. Il suffirait de faire un renvoi à l’article du FEW [vol. pag.] ou de renvoyer à l’unité qui contient déjà le renvoi précis à la carte <biblio>ALLy 54</biblio>.

108, 2-3 une jointée [THESOC grapada29] (ALMC 1021, HLoire Ardèche Lozère ; Ø ALG 483)

ALLy 5, 75 : « B. Deux mots occitans et un hybride se trouvent dans les régions d’influence occitane. […] 2. grapá (-ạdo) occupe une aire à l’O et au S, à partir de 36, 48, 60, 67, 70. Ce participe passé du verbe occitan grapa "saisir" a pris le sens de "jointée"30 dans une aire qui s’étend sur une partie du Puy-de-Dôme, la Haute-Loire et quelques localités de la Lozère et de l’Ardèche, ALMC 1021. FEW 16, 358a (*krappa)31. »

1. grapada

Emplacement dans le FEW 16, 358a, s.v. *krappa : « Vinz. g r a p á d å "jointée" RLR 63, 103, Ambert, Thiers, lang. grapado "poignée de grains", LoireSO. Annonay g r a p á ALLy 108. » Ajouter les données de ALMC 1021, p 27, 31, 35 (indiquées par le THESOC) qui élargissent l’aire de distribution attestée par le FEW.

URI : « FEW 16, 358a *krappa »

.fsml 16,000912 – ligne 3964 <biblio>ALLy 108</biblio>

Ici le renvoi à l’ALLy est déjà présent (typologie I.).

Commentaire : le lexème est déjà enregistré dans FEW. Les données de l’ALMC, enregistrées par le THESOC, trouvent leur place naturelle avec des renvois à cette unité lexicale et permettent d’élargir l’aire d’attestation.

Renvoi de l’ALLy à des unités lexicales du FEW

Dans ce deuxième cas de figure, le FEW contient un lexème qui se retrouve aussi dans l’ALLy mais sans renvoi à l’atlas (en l’occurrence, le sens est le même, alors que la forme peut subir de menues variations phonétiques). Par conséquent, le résultat est souvent l’élargissement de l’aire d’attestation du lexème32.

421,2 : croûte de pain [Ø THESOC] (Ø ALMC 1122)

(ALLy 5, 304) : « 2. grwà dessine une petite aire à 54, 62, 66, 69-71. Ce mot de la région de Saint-Étienne (Veÿ groua) et du Forez (Gras groué) est aussi lyonnais (P. grua) et nord-dauphinois (DTF 2709 grẅé). On peut le placer sous *grut (FEW 16, 97a), à côté de Sainte-Sabine (Côte-d’Or) gruon "croûton ou débris de pain".

3. grųto à 67, 69 paraît être un hybride de ses deux voisins grwa et kruto. Mais il faut noter l’alternance de kr-/gr- dans cette région. »

Emplacement dans le FEW 16, 97a, s.v. *grût : « Ste-Sabine gruon "croûton ou débris de pain". »

URI : « FEW 16, 97a *grût »

.fsml 16,000188 – lignes 1219-1224

<unit>Ste-Sabine gruon „croûton ou débris de pain“</unit>
<geoling>Ste-Sabine</geoling>
<lb/>
<form>gruon</form>
<i>gruon</i>
<def>„croûton ou débris de pain“</def>

Commentaire : élargissement de l’aire de diffusion du lexème avec le sens "croûte de pain", autrement attesté seulement en bourguignon (Ste-Sabine est située dans le sud de la Bourgogne). Il conviendrait d’insérer un lien vers l’unité lexicale du FEW pour renvoyer aux nouvelles formes enregistrés dans l’ALLy.

1163,4 : le son [Ø THESOC] (Ø ALMC 1723, Ø ALG 287)

ALLy 5, 675 : « 4. gryèœ 47 se rattache à la base germanique *grût (FEW 16, 96) qui a donné l’afr. gruel "avoine, orge grossièrement moulue"33. »

Emplacement dans le FEW 16, 96b s.v. *grût : « Nfr. griot "son servant à faire de l’amidon" Enc 1, 384b, lang. griôou "son" S34, Ambert g r y œ u "son de seigle". »

URI : « FEW 16, 96b *grût »

.fsml 16,000188 – lignes 919-942 :

<unit>Nfr. griot „son servant à faire de l’amidon“ Enc 1, 384</unit>
<geoling>Nfr.</geoling>
<form>griot</form>
<i>griot</i>
<def>„son servant à faire de l’amidon“</def>
<lb/>
<precisions>Enc 1, 384</precisions>
<biblio>Enc 1, 384</biblio>
<unit>lang. griôou „son“ S</unit>
<geoling>lang</geoling>
<lb/>
<form>griôou</form>
<i>griôou</i>
<def>„son“</def>
<precisions>S</precisions>
<biblio>S</biblio>
<unit>Ambert gryœ&few-u-boucle; „son de seigle“</unit>
<geoling>Ambert</geoling>
<form>gryœ&few-u-boucle;</form>
<i>gryœ&few-u-boucle;</i>
<def>„son de seigle“</def>
<lb/>

Commentaire : l’ALLy confirme l’aire d’attestation du mot relevée par le FEW (Ambert est situé dans le Puy-de-Dôme ; le pt 47 indique Valcivières, canton d’Ambert). Il conviendrait d’insérer la nouvelle attestation de l’ALLy gryèœ dans un paragraphe du FEW déjà existant.

Données de l’ALLy qui manquent dans le FEW

Le troisième cas de figure est sans doute le plus intéressant. Les atlas peuvent apporter des données absentes dans le FEW et donc exiger l’intégration de nouvelles unités lexicales. On peut imaginer que ce cas de figure puisse être assez fréquent.

102, 9 la balle du blé [THESOC35 balle, s. crapa et grabeau (fr.)36] (Ø ALMC 1017 ; Ø ALG 286)

ALLy 5, 71-72 : « B. Mots de sens plus général signifiant "poussières, résidus" […] 9. krapi (krapae) à 61, 66, 69, 70, 73, 75 doit sa terminaison i à buri, le suffixe -ariu étant ae ou ei à 70, 73, 7537. Quant à son radical krap-, c’est celui de krạpa "résidu de la pressée" (ALLy 213). Ce terme a peut-être été attiré vers le sens de "résidu du vannage" par la ressemblance phonique entre krap- et grab- de grabó ».

Emplacement hypothétique dans FEW 16, 359a s.v. *krappa : « Vaux, Couzon crappa "grappe de raisin après le pressage" […] Biz. SDT. "grappe dépouillée de son raisin" »

URI : « FEW 16, 357a *krappa »

.fsml 16,000912 – ligne 18 « I 3 Afr. grape18) „rafle de raisin“ (seit 11. jh., REJ 1937, 106; RSt 1, 167) »

Lignes 5187s

Tags inserted into <p> paragraph, column 359b
<pnum>3.</pnum>
<unit>Afr. grape18) „rafle de raisin“

Les attestations de l’ALLy se rattacheraient aux lignes 5379-5385

<unit>Vaux, Couzon crappa „grappe de raisin après le pressage“</unit>
<geoling>Vaux</geoling>
<geoling>Couzon</geoling>
<form>crappa</form>
<i>crappa</i>
<lb/>
<def>„grappe de raisin après le pressage“</def>

ou aux lignes 5409-5414

<unit>voir. id., Biz. SDT. „grappe dépouillée de son raisin“</unit>
<geoling>voir</geoling>
<geoling>Biz</geoling>
<geoling>SDT</geoling>
<imp/>
<def>„grappe dépouillée de son raisin“</def>
<lb/ >

Commentaire : le sens manque dans FEW, mais Gardette propose un rapprochement hypothétique avec *krappa, parce que le lexème grape, lié aux raisins, est attesté dans la même région, entre l’Isère et l’Ardèche septentrionale. D’un point de vue informatique, il faudrait attacher le lexème de l’ALLy à l’ensemble du paragraphe I.3. du FEW.

512, 5 roitelet [THESOC gruda noga°°38] (ALP 956)

ALLy 5, 360 : « Dénominations d’après la petite taille de l’oiseau […] krou dė nyéi 75 "coquille de noix" »

cf. FEW 7, 255b s.v. nūx : « Clerm. nougóta f. "roitelet" » et 256b : « Saugues n u z ē t a "roitelet" » [Hérault ; HLoire, Le Puy]

Commentaire : d’après le THESOC, la désignation du roitelet liée à l’image de la noix est attestée dans les dialectes du Rhône mérid. (Larajasse 49), Isère occ. (Jardin 63, Clonas 65), Loire (Ste-Croix-en-Jarez 62), HLoire (Saugues), de l’Ardèche sept. (Vion) et de la Drôme sept. (cf. Alixan, Chantemerle, La-Roche-De-Glun, Monteleger dans ALP 956). Les données confirment FEW 7, 255b s.v. nūx et élargissent l’aire d’attestation du lexème. L’ajout de cette lexie complexe dans les dérivés de nūx, qui s’insère dans une aire géographique cohérente, enrichit la connaissance des désignations métaphoriques du roitelet créées par expansion sémantique39.

L’ALMC et la refonte modulaire du FEW

L’index de l’ALMC rédigé par Nauton, incomplet et sous forme manuscrite, comprend deux fichiers. Le premier, sous forme de fiches lexicales avec renvois non systématiques au FEW, est préparatoire au second fichier qui « présente la liste alphabétique des étymons, chacun suivi de tous les noms patois, y compris toutes leurs variantes, qui y remontent. Il était donc conçu comme un supplément au FEW pour les données des parlers du Massif Central40. » Dans un article récent, Wolf propose une réécriture de l’article auca, auparavant rédigé par Nauton sur la base de la carte 605, avec le renvoi systématique à FEW 25, ainsi conçue :

« auca (25, 754-775) · jars 605 : (25, 766b ; + -ardu) œutsạr, œʊtsạr, ʊkạr, ʊyạr ; (25, 766b ; + -aceu) aʊkạs, oʊkạs, ʊwtsạs ; (25, 767a ; + -attu) oukạ, oʊkạrt · oie 605 : (25, 755b) ạʊka, ạʊtsa, ọya, wọyo · oison 605 : (25, 768b ; + -one) ʊyʊ, oʊtsụ, ʊwtsụ, aʊtsʊ, ʊtsʊ, œtsụ, eutsụ ; (25, 770a ; + -itta) oʊkẹto, aʊkẹto, ʊwtsẹta, ʊyẹto (f.) ; · cri d’appel des oies 605* : (25, 757b) a l ọyo ; (25, 768b ; + -one) ʊwkʊ41 »

L’article auca (FEW 25, 754a-775b) est rédigé par Éva Buchi et André Thibault selon la structure modulaire qui explicite les changements morphologiques et qui lui permettrait d’être lié à la notice de Nauton. La balise tag-affix <affix type="suffix">42 permettrait, d’un point de vue informatique, de reconnaître la structure explicitée du FEW et de créer un lien avec les données de l’atlas ainsi classée. Par exemple, les suffixés en -āceu sont classés sous le paragraphe 5.a.α. (25, 766b), les suffixés en -ardu sous 5.a.β. (25, 766b), et ainsi de suite. La nécessité et l’avantage de ce travail d’indexation des matériaux ont été mis en relief par Lothar Wolf :

« Ce travail de séparation morphologique des données du fichier est la première tâche à accomplir. Le cas échéant, ce sera un travail pénible sans aucun doute, puisque chaque dérivé devrait être identifié étymologiquement (ce qui ne sera pas toujours possible) et être mis de nouveau dans l’ordinateur, mais comme entrée nouvelle, c’est-à-dire avec l’étymon, le numéro et le titre de la carte de l’atlas, le renvoi précis au FEW, et, bien sûr, les variantes phonétiques43. »

Figure 3.

Figure 3.

La modélisation modulaire des articles de la refonte du FEW a été théorisée et mise en pratique par Anne-Christelle Matthey et Christel Nissille44. À Nicolas Mazziotta revient le mérite d’avoir, le premier, évalué la proposition d’une modélisation du FEW rétro-converti selon le modèle de l’Ontology Web Language. Il proposait en 2011 une comparaison entre la formalisation OWL de l’ALW, sur la base des « cinq relations de base » théorisées par Marie-Guy Boutier45, et le FEW, puisqu’à son avis : « les deux entreprises [ont] les mêmes caractéristiques fondamentales, bien que le FEW soit, il est vrai, un petit peu plus complexe46. » Sa proposition d’enrichir les fichiers du FEW d’un « formalisme RDF [qui] est plus complet et plus expressif que le formalisme hérité de la représentation XML des documents47 » représenterait un avantage indéniable pour la mise en réseau du FEW ; à condition que toutes les autres ressources soient formalisées de la même manière. La réécriture de l’article étymologique de Nauton, en suivant le modèle structurel de l’entrée du FEW, permettrait de créer un lien automatique et immédiat entre les deux ressources. En effet, le modèle proposé par Mazziotta peut fonctionner avec les articles de la refonte en B-, qui ont été rédigés de manière « modulaire ». L’avantage de ce type de rédaction est que les matériaux sont préalablement présentés selon une structure qui en explicite les caractères (par exemple, les données morphologiques) et qui permet, comme il le montre bien, une structure hiérarchique explicite48. L’avantage de l’ALW est que ses données sont toujours explicitées ; dans le FEW, en vertu du principe de synthèse qui le caractérise, elles sont souvent implicites, et l’organisation structurelle des articles varie en fonction des souhaits des rédacteurs : le .fsml issu de la rétro-conversion n’arrive pas à les expliciter de manière automatique49. Nous nous demandons donc si une rétro-conversion du FEW en langage OWL demanderait un effort considérable pour expliciter de façon manuelle toutes les données implicites des articles du FEW. Comme Mazziotta semble l’envisager à la fin de son article, le formalisme OWL devrait être pensé pour pouvoir être appliqué a posteriori sur le résultat de la première rétro-conversion.

Conclusions : minima etimologica

La vocation du FEW d’être « eine darstellung des galloromanischen sprachschatzes » en fait naturellement le lieu idéal pour nourrir son inventaire lexicologique de l’apport des atlas. Le choix de fournir « une présentation […] synthétique des matériaux50 » et, vraisemblablement, les contraintes du medium papier dans lequel il a été conçu – il ne pouvait en être autrement – ont obligé Wartburg à des choix et à des sélections51.

En insérant les données des NALF dans le FEW, sa « dimension thesaurus52 » en serait par conséquent accrue dans sa position de centre collecteur des données lexicologiques galloromanes53, qui accomplit le rêve d’un « dictionnaire total à la Jorge-Luis Borges ("La bibliothèque de Babel"), inlassablement augmenté, remanié, élagué et reclassé par des machines infaillibles54 ». En même temps, injecter les données très nombreuses des NALF55 implique une réflexion sur le risque de toucher à la « dimension monographique56 » de l’œuvre, et donc de « briser la séquentialité du discours et de provoquer la perte d’informations importantes57 » que seule la lecture intégrale d’un article et de son commentaire permet, en respectant la conception de Wartburg. Il sera en effet nécessaire de tenir compte de l’ajout de nouveaux sens (cf. roitelet), de propositions douteuses (cf. grwà), d’élargissements des aires d’attestations (cf. grapada). En plus, la dimension synchronique des Atlas entrerait dans un dialogue dynamique avec la dimension diachronique du FEW, en permettant ainsi de percevoir les changements des aires de diffusion des mots sur l’axe temporel (cf. pastorèle).

Or, la question des modalités de gestion d’une « mise à jour » du FEW est en discussion et nécessite des réflexions plus approfondies, autant d’un point de vue informatique que d’un point de vue théorique. Nous avons relevé, dans cette contribution, comme les possibilités d’hyperliens et de renvois entre FEW et Atlas changent au cas par cas, tout en restant assez rationalisables (du moins selon les trois cas de figure que nous avons isolés). Les balises "ici" (in-column index) et le tag-microstructure <p structid=""> (Renders 2015, 275-278) devraient faciliter considérablement des renvois plus fins avec le FEW rétro-converti. Dans le cadre d’un « chantier global commun58 » les développements concernant le FEW pourront sans doute être harmonisés avec la planification informatique des entreprises de numérisation des NALF. Pour cette raison il est important d’envisager des « hyperliens réciproques entre les lexèmes [des Atlas] et le FEW informatisé59 » qui rendraient plus simples :

  1. une homogénéisation et une harmonisation entre les différentes entreprises, tout comme une lemmatisation selon des standards communs ;
  2. l’entrée dans la dimension onomasiologique des données du FEW qui, dès le début, a été structuré de manière alphabétique, malgré les souhaits initiaux de Wartburg60.

L’effort de concertation demandé concerne non seulement les chercheurs dialectologues, mais aussi les informaticiens responsables de concrétiser ces positions théoriques. Du côté du FEW, la disponibilité à la collaboration est réelle, au moins dans l’idée de son directeur, Yan Greub.

Le linguiste-dialectologue aura surtout le devoir d’interpréter la masse de données, fruit d’un demi-siècle de travail et de dizaines de dialectologues professionnels et engagés61. Colette Dondaine a déjà mis en relief l’apport d’un index étymologique de l’ALFC au FEW et à l’ALFC lui-même, puisqu’il « permet d’élucider en diachronie les formes de l’Atlas comtois et de les classer grâce à des références au FEW62 » :

  • révision des matériaux et élimination des éléments inexacts ;
  • nouveaux apports ;
  • possibilité de situer les types patois dans le temps et dans l’espace grâce au FEW (et au GPSR) ;
  • distinction des types héréditaires du latin et des emprunts au français ;
  • élimination des "faux inconnus" appartenant à des familles lexicales déjà répertoriées dans le FEW et leur réintégration dans l’architecture de l’œuvre.

Nous conclurons en synthétisant une série de minima etimologica mises en avant tout au long de notre contribution et qui pourraient favoriser la coordination des Atlas avec le FEW :

  1. renvoi à la place précise dans l’article (page, colonne, structure ou unité lexicale selon les exigences) ;
  2. informations de morphologie dérivationnelle (composition et dérivation) ;
  3. informations sémantiques ;
  4. identification du type d’apport au FEW (nouvelle donnée, correction, étymologisation d’un inconnu, etc.) selon des grilles partagées.

Nous sommes bien conscients qu'il ne s'agit là que d’une réflexion partielle et que Pascale Renders ou Nicolas Mazziotta ont déjà entrevu ces différents cas de figure, et bien d’autres. Notre point de vue est celui du rédacteur du FEW et nous réfléchissons donc à partir de ce que le FEW peut apporter à la structuration des matériaux des NALF, et sur ce que ces derniers peuvent apporter au FEW. Nous sommes conscient de l’importance du chantier, que nous souhaiterions commun, tout comme Martin Glessgen et Maguelone Sauzet. Mais nous sommes également d'avis que, au fond, la relation entre l’investissement et le rendement est extrêmement positive : grâce à l'excellent travail tant de Wartburg que des auteurs des NALF, nous pourrons, en mettant en lien les deux ensembles, les enrichir très considérablement et en tirer tout le profit.

Notes

1 E. Buchi, P. Renders, « Gallo-Romance I: Historical and etymological lexicography », dans Dictionaries. An International Encyclopedia of Lexicography. Supplementary Volume: Recent Developments with Focus on Electronic and Computational Lexicography, éd. R. H. Gouws, U. Heid, W. Schweickard, H. E. Wiegand, Berlin/Boston, De Gruyter/Mouton, 2013, p. 653-662, en part. p. 654. Retour au texte

2 Dorénavant, ALLo = R. Hallig, Atlas linguistique de la Lozère et des cantons limitrophes du Gard et de l’Ardèche, 1932-1934 (copie manuscrite en possession du FEW) ; ALG = J. Séguy, Atlas linguistique et ethnographique de la Gascogne, Paris, Éditions du CNRS, 1954-1973 (6 vol.) ; ALLy = P. Gardette, Atlas linguistique et ethnographique du Lyonnais, Paris, Éditions du CNRS, 1950-1976 (5 vol.) ; ALMC = P. Nauton, Atlas linguistique et ethnographique du Massif Central, Paris, Éditions du CNRS, 1957-1963 (4 vol.) ; ALFC C. Dondaine, Atlas linguistique et ethnographique de la Franche-Comté, Paris, Éditions du CNRS, 1972-1991 (4. vol.). Retour au texte

3 Cf. P. Renders, L’informatisation du Französisches Etymologisches Wörterbuch. Modélisation d’un discours étymologique, Strasbourg, ELiPhi, 2015. Retour au texte

4 E. Baiwir, P. Renders, « Numérisation des données dialectales d’oïl : le projet APPI comme laboratoire », publication en ligne dans le cadre du projet APPI (Atlas pan-picard informatisé, sous la direction d’Esther Baiwir), avril 2019, p. 6 (https://appi.univ-lille.fr/data/medias/baiwirrenders2019). Retour au texte

5 M. Oliviéri, S. Casagrande, G. Brun-Trigaud et P.-A. Georges, « Le Thesaurus Occitan dans tous ses états », Revue française de linguistique appliquée, t. XXII-1, 2017, p. 89-102. en part. p. 89. Retour au texte

6 Communications privées avec Guylaine Brun-Trigaud du 9 août 2019 et avec Benjamin Husson, IE à l’ATILF de Nancy, du 17 septembre 2019, qui nous ont informé sur l’état des deux projets. Retour au texte

7 Les deux entreprises atlantographiques que nous avons choisi de traiter pour des raisons pratiques (l’ALLy et l’ALMC, qui ont été intégrées dans le THESOC), ont déjà été comparées par P. Gardette, « Le Lyonnais et le Massif Central d’après les Atlas linguistiques régionaux (à propos de la publication du premier volume de l’Atlas Linguistique et Ethnographique du Massif Central de P. Nauton) », Revue de Linguistique Romane, t. 21, 1957, p. 209-230 [désormais dans P. Gardette, Études de géographie linguistique, éd. B. Horiot, M.-R. Simoni, G. Straka, Strasbourg, Société de Linguistique Romane, 1983, p. 663-684]. Retour au texte

8 Déjà N. Mazziotta, « L’informatisation du Französisches Etymologisches Wörterbuch. Concepts pour une approche modélisée commune à l’Atlas Linguistique de la Wallonie », Zeitschrift für Romanische Philologie, t. 127, 2011 p. 36-62, à p. 41 avait rapproché le FEW de l’ALW : « Il peut paraître étrange, à première vue, de rapprocher des projets aussi distincts qu’un dictionnaire étymologique comme le FEW et un atlas linguistique, qui recueille des données synchroniques. En réalité […] il semble que les deux entreprises aient les mêmes caractéristiques fondamentales, bien que le FEW soit, il est vrai, un petit peu plus complexe. » Retour au texte

9 P. Renders, L’informatisation, p. 144-145. Retour au texte

10 E. Buchi, Les Structures du ‘Französisches Etymologisches Wörterbuch’. Recherches métalexicographiques et métalexicologiques, Tübingen, Niemeyer, 1996, p. 116 et P. Renders, L’informatisation, p. 55. Retour au texte

11 URL : https://few-webapp.atilf.fr/consulter/volume/match;volume=16;id=000901;match=*kramp. Retour au texte

12 Cf. P. Renders, L’informatisation, p. 12, qui présente les avantages de la rétro-conversion du FEW imprimé en dictionnaire informatisé, à savoir : « 1) élargir son accessibilité […], 2) permettre des consultations transversales, grâce à de multiples possibilités de requête […], 3) vérifier l’exhaustivité des résultats obtenus […], 4) et, enfin, faciliter les mises à jour qui s’imposent ». Retour au texte

13 Cf. E. Baiwir, « Numérisation des données », p. 6. Retour au texte

14 P. Renders, E. Baiwir, G. Dethier, « Automatically Linking Dictionaries of Gallo-Romance Languages Using Etymological Information », dans Electronic lexicography in the 21st century: linking lexical data in the digital age. Proceedings of the eLex 2015 conference, 11-13 August 2015, éd. I. Kosem, M. Jakubiček, J. Kallas, Herstmonceux Castle, United Kingdom, 2015, p. 452-460, à p. 456. Retour au texte

15 M. Oliviéri, « Le Thesaurus Occitan », p. 91. Retour au texte

16 Cf. M. Glessgen, M. Sauzet, communication orale présentée durant la journée d’étude. Retour au texte

17 Dans l’article mentionné, le renvoi au FEW est fait de manière classique, avec le renvoi à la page du début de l’article « FEW 7, 758b ». Il est clair qu’un lien plus précis renvoyant à la page concernée au sein de l’article (FEW 7, 759a) serait souhaitable. Retour au texte

18 Le THESOC donne ces attestations (que nous résumons) : « HAlpes (S-Firmin) pastuR’ela, Ariège (S-Ibars) pastur’ɛlɔ, Aude (8 pt) pastur’ɛlɔ, Aveyron (11 pt) pastur’ɛlɔ / pɔ- / -sθ-, Cantal (3 pt) pastur’elɔ / -ɛlɔ, Gard (4 pt) pastur’ɛlɔ / pɔ-, Hérault (16 pt) pastur’ɛlo / -la / -, Lozère (4 pt) pastur’ɛlɔ / -lo / pα- ». Il faut ajouter, à la base THESOC dans son état actuel, les données de l’ALLOc (X. Ravier, Atlas linguistique et ethnographique du Languedoc Occidental, Paris, CNRS, 1978-1993 (4 vol.)). L’ALF enregistrait aussi pastorèla dans la Haute-Savoie, p. 947 et 956, mais l’ALJA (vol. 2, liste 94) ne mentionne plus ces attestations, ce qui pourrait indiquer sa disparition en faveur d’autres types. Retour au texte

19 FEW 7, 759a s.v. pastor : « Drôme, pr. Gard, Hér. Malz. ChâteauneufR. Blexm. PontM. Ardèche p a s t r é s o, HLoire, Cantal p a s t r é s a (p. 813, 811, 709) ». Les trois nouvelles attestations du sens sont tirées de ALP 967 (p. 89, 105, 123). Retour au texte

20 Donnée tirée de ALMC 314 (p. 17). Retour au texte

21 Un projet de cartographie automatique des données du FEW a été imaginé par Yan Greub mais il est encore inachevé. Cf. P. Renders, L’informatisation, p. 45, qui met ce projet en lien avec la rétro-conversion du FEW, et M. Glessgen, M. Sauzet, communication orale présentée durant la journée d’étude, qui envisagent les « possibilités d’exportation des données sous forme de cartes variables et évolutives ». Retour au texte

22 À des fins statistiques, nous signalons 2 bases déonomastiques, 11 bases germaniques, 62 bases ancien bas francique, 1 base burgonde, 1 base gothique, 1 base gothique/burgonde, 1 base longobarde, 1 base souabe, 5 bases ancien-haut-allemandes, 1 base ancien-bas-allemande, 4 bases moyen-haut-allemandes, 2 bases allemandes, 13 bases moyen-néerlandaises, 5 bases néerlandaises, 5 bases ancien-nordique, 1 base anglo-saxonne, 1 base ancien-anglaise. Il serait intéressant de comprendre les trajectoires et l’impact de chaque base sur les langues du domaine francoprovençal et occitan. Retour au texte

23 Ch. Seidl, J.-P. Chauveau, Y. Greub, Französisches Etymologisches Wörterbuch : eine Darstellung des galloromanischen Sprachschatzes. Beiheft – Complément bibliographique, Strasbourg, ELiPhi, 2010, p. 409 donne les dates de parution : 16/1 en 1955, 16/2 en 1956, 16/3 en 1957, 16/4 en 1958 et 16/5 en 1959. Retour au texte

24 Cf. FEW 16,691a « Im occit. ist es zuerst ganz vereinzelt [n. 11: Immerhin findet es sich nicht, wie Arch 134, 102 behauptet wird, nur als eigenname]; erst in späterer zeit setzt es sich hier durch ». Retour au texte

25 Cette locution se trouve aux points 6 (Saint-Pierre-le-Vieux, Saône-et-Loire), 31 (Saint-Clément-sous-Valsonne, Rhône), 40 (Poleymieux, Rhône). Il s’agit d’un emprunt au fr., cf. ALLy 5, 434 : « Ces expressions anciennes sont remplacées par de plus récentes signifiant "au nord" et "au vent du nord". » Retour au texte

26 Nous donnerons, pour chaque typologie, un extrait du fichier .fsml balisé de l’article correspondant, développé par Pascale Renders, afin de montrer comment les données et les balises sont présentées. Retour au texte

27 À cette catégorie appartient aussi FEW 16, 343b s.v. kolzaad (ndl.), qui renvoie déjà à ALLy 76 ; il s’agit d’un emprunt entré dans la langue aux 17e–18e siècles. Dans la perspective d’une base intégrale comme le THESOC, il serait intéressant de voir la diffusion différentielle sur base onomasiologique en format cartographique (notamment avec les dérivés de crux). Retour au texte

28 Localités retenues par le THESOC : Chatel-Montagne (pt 03 ; ALLy 14, Allier), Isserpent (pt 03 ; ALLy 13, Allier), Lachaux (pt 63 ; ALLy 23, PuyD.), Saint-Nicolas-Des-Biefs (pt 03 ; ALLy 22, Allier). Retour au texte

29 Localités retenues par le THESOC : Ardoix, Saint-Anthème (pt 63 ; ALLy 57, PuyD), Boulieu, Lalouvesc (pt 07 ; ALLy 74, Ardèche), Saint-Julien-Molhesabate (pt 43 ; ALLy 72, HLoire), Saint-Maurice-En-Gourgois (pt 42 ; ALLy 60, Loire), Saint-Romain-Les-Atheux (pt 42 ; ALLy 67, Loire), Sainte-Sigolène (pt 43 ; ALLy 68, HLoire), Valcivières (pt 63 ; ALLy 47, PuyD), Vanosc (pt 07 ; ALLy 71, Ardèche), Vion, Vollore-Montagne (pt 63 ; ALLy 36, PuyD). Retour au texte

30 Cf. TLFi s.v. jointée s.f. "Quantité qui peut être contenue dans le creux formé par les paumes des deux mains placées côte à côte". Retour au texte

31 ALLy 5 ajoute : « 3. grabutó, qui apparaît à 52, 63, 65, 66, à la jonction des aires de grapá et d’ãmbutó, est évidemment un hybride de ces deux mots » ; cf. FEW 24, 411a s.v. *ambosta : « LoireSE… grabuto… VienneRhN. grabuto, VienneRhS. id., grabota » et note 6. : « Par croisement avec le type grapa (ici 16, 358a) ». Le troisième mot occitan qu’il mentionne est gafá, cf. FEW 4, 18b s.v. *gaffare. Retour au texte

32 Il y a des cas de figure, comme pour les dérivés de garƀa (FEW 16, 13b), où les différentes désignations des meules ("tas de gerbes droites", "la meule des gerbes (dans le champ)", "le tas de gerbes (dans la grange)", "la grosse meule longue") ne semblent pas trouver un correspondant précis dans l’article du FEW ; celui-ci renvoie aux cartes 67-69, mais il resterait à insérer les cartes 65, 70, 77, 92. Dans ce cas-là, un renvoi au § 1.b. de l’article, qui classe le type gerbier (< -ariu) pourrait suffire. À remarquer que le type semble surtout caractéristique de l’aire occitane et francoprovençale. Retour au texte

33 Cf. .fsml 16,000188 lignes 742-743 : <group>Ablt. — Afr. gruel „avoine, orge dépouillée de l’enveloppe et grossièrement moulue“ […] <title>Ablt. —</title> Retour au texte

34 Le sigle S indique : P.-A. Boissier de Sauvages, Dictionnaire languedocien-françois, ou choix des mots languedociens les plus difficiles à rendre en français, Nîmes, 1756. Cf. le commentaire dans Ch. Seidl, Complément, p. 68 : « selon l’auteur ne contient qu’un choix de termes de deux villes, l’une du bas Languedoc, l’autre des Cévennes ». Retour au texte

35 THESOC rattache grabeau (fr.) à FEW 2, 1332a crībēllum, mais il faudrait justifier l’ouverture ī > -a-. Retour au texte

36 Localités retenues par le THESOC : Ardoix (pt 07 ; ALLy 73, Ardèche), Boulieu (07 ; ALLy 70, Ardèche), Saint-Sauveur-En-Rue (42 ; ALLy 69, Loire), Vion. Retour au texte

37 Le point 75 Vion correspond à ALF 827 dans la carte 1452 « balle (de blé, etc.) ». Retour au texte

38 Localité retenue par le THESOC : Vion (pt 07 ; ALLy 75, Ardèche). Retour au texte

39 Le roitelet est classé parmi les dérivés métaphoriques créés par perception visuelle à partir des "tratti attivi" de dimension (petit), couleur (brun) et forme (ronde), cf. L. Steiner, I centri di espansione del cambio semantico. Per un’interpretazione cognitiva del Französisches Etymologisches Wörterbuch, Strasbourg, ELiPhi, 2016, p. 172. Retour au texte

40 P. Nauton, L. Wolf, « Le fichier étymologique de l’Atlas linguistique et ethnographique du Massif Central de Pierre Nauton informatisé en collaboration avec Walburga Sarcher, Hans-Joachim Töpfer, Hartmut Wolf », p. 1. Nous remercions Guylaine Brun-Trigaud de nous avoir communiqué cette contribution de Wolf, qui semble n’avoir jamais vu le jour. Retour au texte

41 W. Sarcher, L. Wolf : « Autour de l’indexation électronique de l’ALMC. Identification lexicale et étymologique. État des travaux », dans Sempre los camps auràn segadas resurgantas. Mélanges offerts à Xavier Ravier, éd. J.-C. Bouvier, J. Gourc, F. Pic, Toulouse, CNRS - Université de Toulouse-Le Mirail (Méridiennes), 2003, p. 299-302. Retour au texte

42 P. Renders, L’informatisation, p. 246-248. Retour au texte

43 W. Sarcher, « Autour de l’indexation », p. 302. Retour au texte

44 A.-Ch. Matthey, Ch. Nissille, « L’irruption de l’informatique dans la rédaction du FEW », dans Actes du 25e Congrès International de Linguistique et de Philologie Romanes (Innsbruck, 3-8 septembre 2007), éd. M. Iliescu, H. Siller-Runggaldier, P. Danler, Berlin, De Gruyter, 2010, p. 221-228. Retour au texte

45 M.-G. Boutier, « Cinq relations de base pour traiter la matière géolinguistique : réflexions à partir de l’Atlas Linguistique de la Wallonie », Estudis Romànics, t. 30, 2008, p. 301-310. Retour au texte

46 N. Mazziotta, « L’informatisation », p. 41. Retour au texte

47 Ibid., p. 60. Retour au texte

48 Ibid., p. 56 ; Mazziotta le définit comme : « une hiérarchie explicite des critères, qui transforme la "liste" de formes en un ensemble ordonné exprimant leur interprétation. » Déjà N. Mazziotta, P. Renders, « Vers un enrichissement raisonné de la rétroconversion du Französisches Etymologisches Wörterbuch (FEW) », dans Proceedings of the XIV Euralex International Congress (Leeuwarden, 6-10 July 2010), éd. A. Dykstra, T. Schoonheim, Ljouwert, Fryske Akademy, 2010, 1029 avaient préconisé que : « la microstructure rétroconvertie doit être enrichie par une annotation manuelle explicitant : 1/ la nature des regroupements en paragraphes (avec une hiérarchie à plusieurs niveaux) ; 2/ la nature du lien entre les regroupements en paragraphes ; facultativement, 3/ les regroupements non marqués (comme celui qui lie substantifier à son déverbal). » Retour au texte

49 N. Mazziotta, « L’informatisation », p. 56 : « Les principes d’organisation microstructurels du FEW et les relations de hiérarchie-équivalence et d’ordination de l’ALW sont similaires : dans les deux cas, les groupements de formes sont fondés sur une ressemblance qui rapproche des formes similaires en les opposant à toutes les autres. Ces oppositions sont complétées par une hiérarchie explicite des critères, qui transforme la "liste" de formes en un ensemble ordonné exprimant leur interprétation. » Retour au texte

50 E. Buchi, Les Structures, p. 90. Elle ajoute : « bref, le FEW, s’il est un thesaurus de tout le galloroman, n’est pas un trésor des patois, contrairement à ce que certains ont pu penser », puisqu’il « ne se sent pas obligé de citer toutes les formes in extenso ». Retour au texte

51 La dimension quantitative des matériaux tirés des atlas doit prendre en compte la structure du FEW, dont le but reste celui de décrire de manière synthétique les trajectoires principales des parlers galloromans. M. Glessgen, « L’apport des "Inconnus" du FEW à la recherche étymologique », L’Italia Dialettale, t. 80, 2019, p. 633-676 : « son objectif a été de tracer des lignes claires, dans les évolutions autant phonétiques que sémantiques, pour établir un cadre sûr et fiable aux trajectoires étymologiques galloromanes. » Retour au texte

52 P. Renders, L’informatisation, p. 75. Retour au texte

53 C’est un peu le même sort que celui du LEI, cf. les considérations de D. Baglioni, L’etimologia, Roma, Carocci editore (Le Bussole, 520), 2016, p. 120 : « La sensazione è quindi che il LEI, come del resto in buona parte già il FEW, sia andato sempre più trasformandosi in un thesaurus della lingua e dei dialetti, un "dizionario di dizionari" in cui la ricerca degli etimi non è più centrale perché l’etimo, stabilito a priori all’inizio del lemma, è meramente funzionale alla sistemazione del materiale. Tuttavia questa caratteristica, lungi dall’essere un difetto, è in realtà il punto di forza dell’opera. » Retour au texte

54 K. Gebhardt, « L’apport des dialectes d’oïl (surtout entre 1300 et 1600) au lexique de la langue commune (d’après le FEW) », dans Du mot au texte. Actes du IIIe Colloque International sur le Moyen Français, éd. P. Wunderli, Tübingen, Narr, p. 31-48, à p. 33. La citation est dans P. Renders, L’informatisation, p. 11. Retour au texte

55 Déjà J. Séguy, « Les Atlas linguistiques de la France par régions », Langue française, t. 18, 1973 (Les parlers régionaux), p. 65-90, p. 87 avait mis en évidence les avantages des NALF pour l’étymologie : « Avec les atlas linguistiques l’étymologie a fait un bond en avant. Innombrables sont les monographies, brèves ou de longue haleine, qui procèdent des matériaux des atlas. Certes, les très nombreux dictionnaires et glossaires régionaux ou locaux avaient déjà fourni le corpus massif des parlers gallo-romans, comme on peut s’en rendre compte en lisant le monumental FEW de W. von Wartburg ; mais les atlas apportent des compléments, et, surtout, la méthode géographique possède des vertus incomparables : tel mot, considéré isolément, constitue une énigme étymologique, qui se résout toute seule à la vue des avatars voisins. En matière de morphologie, le contenu des enquêtes dialectologiques paraît souvent absurde, invraisemblable […] ». Retour au texte

56 Nous reprenons, une fois de plus, cette dénomination de P. Renders, L’informatisation, p. 75, qui renvoie à E. Buchi, J.-P. Chambon, « Un des plus beaux monuments des sciences du langage : le FEW de Walther von Wartburg (1910-1940) » dans Histoire de la langue française 1914–1945, éd. G. Antoine, R. Martin, Paris, CNRS-Éditions, 1995, p. 935-963, à p. 952 : « L’ouvrage se présente, en fait, comme un ensemble structuré de monographies, dont la forme lexicographique n’est qu’un auxiliaire au service de la "visée globalisante" de Wartburg, qui l’anime et la domine ». Retour au texte

57 P. Renders, « Des dangers de l’informatisation d’un document : le cas du FEW », MethIS, t. 2, 2009 (Pratiques du document, Méthodes et Interdisciplinarité en Sciences humaines), p. 179-195, p. 189. Retour au texte

58 M. Glessgen, M. Sauzet, communication orale présentée durant la journée d’étude. Retour au texte

59 Ibid.. Retour au texte

60 H. Carles, Französisches Etymologisches Wörterbuch, Guide, p. 14. Le fichier onomasiologique, qui contient les fiches onomasiologiques rédigées par Walter Lacher et Marianne Müller, a été partiellement saisi (il couvre les vol. I-VII et le début des vol. XI et XVII) ; il est actuellement disponible à l’adresse : http://stella.atilf.fr/scripts/mep.exe?CRITERE=INDEX_ONOMASIOLOGIQUE;OUVRIR_MENU=MENU_UTILISATION_FEW;ISIS=mep_few.txt;s=s0b2922c8;ISIS=mep_few.txt;s=s0b2922c8;;ISIS=mep_few.txt. Retour au texte

61 Cf. l’opinion de G. Tuaillon dans l’avertissement du vol. 5 de l’ALLy, p. viii : « je m’imagine volontiers que, de tous ses travaux, c’est de celui-là, l’interprétation des cartes, que Pierre Gardette a retiré la plus grande satisfaction intellectuelle ». Retour au texte

62 C. Dondaine, Trésor étymologique des mots de la Franche-Comté, Strasbourg, BiLiRo, 2002 (la citation à p. x), les points sont résumés à partir des p. xi-xii). Retour au texte

Illustrations

Citer cet article

Référence papier

Marco Robecchi, « La place des Atlas dans la rétro-conversion du FEW », Bien Dire et Bien Aprandre, 35 | 2020, 147-168.

Référence électronique

Marco Robecchi, « La place des Atlas dans la rétro-conversion du FEW », Bien Dire et Bien Aprandre [En ligne], 35 | 2020, mis en ligne le 01 février 2022, consulté le 18 mai 2024. URL : http://www.peren-revues.fr/bien-dire-et-bien-aprandre/465

Auteur

Marco Robecchi

Universität Zürich / FEW

Droits d'auteur

CC-BY-NC-ND