Michel Nedjar. Regard sur le cinéma

DOI : 10.54563/demeter.429

Résumé

Le cinéma occupe une place centrale dans la vie et l’œuvre de Michel Nedjar : films vus pendant l’enfance, Nuit et Brouillard, cinéma expérimental mais aussi films d’action, films de série B… Son amour du cinéma ne connaît de limite ni de genre ni d’époque. Avant d’étudier précisément le cinéma de Michel Nedjar, la première journée du colloque s’attachait à explorer le rapport de l’artiste au cinéma. Jean-Michel Bouhours, co-commissaire de l’exposition Michel Nedjar, introspective, et Christophe Bichon, documentaliste à Light Cone (distribution, diffusion et sauvegarde du cinéma expérimental) ont dialogué avec l’artiste à partir d’une sélection de films, issue de conversations préalables, organisés autour de neuf thèmes (voir ci-après).

Plan

Texte

Retrouvez l’enregistrement complet de cette journée sur simple demande à la bibliothèque Dominique Bozo du LaM : https://www.musee-lam.fr/fr/la-bibliotheque à l’adresse suivante : dbozo@musee-lam.fr.

Cinémathèque de Michel Nedjar 2020

Liste des films présentés dans l'entretien : 

  • le schmattès et les puces : Les dix commandements (Cecil B. De Mille, 1956), La zone (Georges Lacombe, 1928) et Neige (Juliet Berto, Jean-Henri Roger, 1981)
  • du Golem au robot : Le Golem (Paul Wegener, Carl Boese, 1920), Metropolis (Fritz Lang, 1927), Le masque du démon (Mario Bava, 1960), L’homme qui rétrécit (Jack Arnold, 1957),
  • le cinéma camp : Certains l’aiment chaud (Billy Wilder, 1959) et plusieurs films de Kenneth Anger (Puce moment, 1949 ; Eaux d’artifice, 1953 ; Rabbits Moon, 1950-1972-1979),
  • l’homosexualité, le cinéma du corps : Chant d’amour (Jean Genet, 1950) et Le secret de Brokeback Mountain (Ang Lee, 2005), Monsieur G (Clovis Prévost, 1976) et Pink narcissus (James Bigwood, 1971),
  • le cinéma du corps : Ai / (Love) (Takahiko Iimura, 1962-1963),
  • les inspirations bibliques : Lacrima Christi (Teo Hernandez, 1978-1979) et L’évangile selon Saint-Mathieu (Pier Paolo Pasolini, 1964),
  • le cinéma de la transe : Les maîtres fous (Jean Rouch, 1954), Notes on the Circus (Jonas Mekas, 1966), Parvis-Beaubourg (Teo Hernandez, 1981-1982),
  • le réel en pleine face : Titicut follies (Frederic Wiseman, 1967), Verdun vision d’histoire (Léon Poirier, 1928), Pattes blanches (Jean Grémillon, 1949), Aubervilliers (Eli Lotar, 1945) et Nuit et brouillard (Alain Resnais, 1956),
  • enfin des films qui croisent plusieurs thématiques : Window water baby moving (Stan Brakhage, 1959), Meshes of the afternoon (Maya Deren, Alexander Hammid, 1943), Divine Horsemen, The living gods of Haïti (Maya Deren, 1951), Avant la nuit (Before night falls) (Julian Schnabel, 2000), Un ange à ma table (Jane Campion, 1990), Jeanne Dielman 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles, (Chantal Ackermann, 1975) et King Kong (Merian C. Cooper, Ernets B. Schoedsack, 1933).

Document annexe

Citer cet article

Référence électronique

Christophe Bichon et Jean-Michel Bouhours, « Michel Nedjar. Regard sur le cinéma », Déméter [En ligne], 3 | Été | 2019, mis en ligne le 01 octobre 2019, consulté le 26 avril 2024. URL : https://www.peren-revues.fr/demeter/429

Auteurs

Christophe Bichon

Jean-Michel Bouhours

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