Les finances de l’hôpital général de la Charité de Dunkerque au XVIIIe siècle
DOI : 10.54563/mosaique.885
Abstracts
Le financement de l’hôpital général de la Charité repose essentiellement, au XVIIIe siècle, sur le travail des pauvres, sur les revenus des propriétés et des biens-fonds et sur la perception du produit de l’octroi. Cette ressource hospitalière provient des impôts de consommation qui frappent les boissons. La suppression de cette fiscalité en 1791 sera une véritable catastrophe pour l’hôpital. Incontestablement, de 1737 à 1791, l’équilibre financier de l’hôpital n’est pas assuré durablement. Son système financier précaire, sans ressources stables, entraîne au moindre imprévu l’administration dans divers expédients. Un expédient en entraînant un autre, les années passant, il est difficile de concevoir une issue favorable à cette comptabilité.
In the 18th century the “Hôpital général de la Charité” used to be financed essentially by the labour of the poor, revenues from property and real estate, as well as the levy of town dues. These were levied on drinks and when they were abolished in 1791 the hospital faced a real disaster. Between 1737 and 1791, the hospital’s delicate financial balance forced the administration to resort to makeshift solutions in any case of unforeseen expenses. So with one expedient following another over the years no favourable issue could be expected from such accounting practices.
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References
Electronic reference
Olivier Ryckebusch, « Les finances de l’hôpital général de la Charité de Dunkerque au XVIIIe siècle », Mosaïque [Online], 4 | 2010, Online since 01 juillet 2010, connection on 11 décembre 2024. URL : https://www.peren-revues.fr/mosaique/885
Author
Olivier Ryckebusch
Olivier Ryckebusch, doctorant en histoire à l’Université Charles-de-Gaulle-Lille 3 et chercheur associé au sein du laboratoire de recherche « Mémoire, histoire et culture » de l’université de Stavanger (Norvège), est directeur des archives municipales de Dunkerque. Ses thèmes de recherche sont consacrés aux sociétés urbaines, aux hôpitaux généraux et plus particulièrement aux provinces septentrionales françaises aux XVIIe et XVIIIe siècles. La question de l’enfermement des pauvres au sein des hôpitaux généraux dans les grandes cités des provinces du Nord se situe à l’articulation de l’histoire politique, administrative et culturelle et permet d’apprécier une des institutions les plus emblématiques du siècle des Lumières.
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