Pour faire écho aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le présent numéro de Bien Dire et Bien Aprandre propose une réflexion sur la représentation des jeux et des exercices corporels dans la littérature médiévale française.
Qu’il soit public ou à caractère privé, le jeu, moment privilégié de récréation (deduit, deport, esbanoiement, esbatement) ou de développement physique, occupe une grande place dans la société médiévale. Selon une typologie bien connue ‒ souvent rappelée dans des dossiers pédagogiques qui accompagnent la visite de châteaux médiévaux ‒, on distingue au Moyen Âge plusieurs types d’activités ludiques, physiques ou intellectuelles : les jeux d’enfants (cerceau, toupie, billes, boules de neige), les jeux de précision (boules, quilles, palets), les jeux de balle (soule, jeu de paume), les jeux d’adresse et d’équilibre (échasses, patins à glace, lancers de hache ou de couteau), les jeux d’exercices à vocation guerrière (chasse, lutte ‒ aux poings ou aux bâto...
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